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BEN KHELOUF Sidi Lakhdar
- Mosolé de SLBK
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- BEN KHELOUF Sidi
Lakhdar (16
és) - Barde et mystique.
Sidi Lakhal b.
Abdallah b.Khelouf, prince des bardes du
Dahra, plus connu sous le nom de Sidi
Lakhdar Benkhelouf, fut un brillant
panégyriste du Prophète et l'un des rares
auteurs qui se soient spécialisés dans le
madih. Son renom qui a dépassé les limites du
pays des Beni Chougran et de Mascara
où il a vécu, est dû à la fécondité de son
talent et aux pièces élogieuses qu'il a
composées en l'honneur du Prophète et à un
poème divinatoire du genre malahim.
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Aucune date de
naissance ou de décès n'est précisée à son
sujet par les auteurs de recueils de poésie. Le
Prophète lui aurait dit en songe de changer son
prénom al-Akhal (noir) en Akhdar (vert).Parmi
les familles migrantes, celle de Benkhelouf
figurait. Lakhdar n'était à ce
moment-là qu'un enfant qui d'ailleurs se
rappelle très bien les difficultés rencontrées
par son père, soulignant plus tard que son
aïeul appartenait à la tribu des "Azafriya".
Abdallah passa toute sa jeunesse à Mazagran
(localité située dans la banlieue de Mostaganem)
et participa à la bataille qui porte son nom
contre les Espagnols et qui a eu lieu le 26 août
l558. Dans une qasida célèbre, il relata
avec précision les péripéties de cette
bataille, Après la cinquantaine, il entreprend
un voyage à Tlemcen où il se rendit
auprès de cheikh Abou Mohamed Abdelhak Ben
Abderrahmane Ben Abdellah El Azdari El Ichbili,
plus connu sous le nom de Sidi Boumédiène (594
H - 1216 JC) . Après ce contact
intellectuellement très fructueux, le poète
s'imprégna du mouvement religieux existant à
l'époque et va de ce fait se consacrer
entièrement au culte à la dévotion et à la
spiritualité. Après son retour de ce voyage, il
prend la décision de quitter, en compagnie de sa
famille, la ville de Mazagran et la
poésie lyrique pour se fixer dans une localité
où vécurent ses oncles Ouled Brahim (
Ouled Aïn Brahim, située à une vingtaine
de kilomètres de Mostaganem). Là, il s'affirme
en illustre panégyriste du Prophète. Orphelin
de père très jeune, i1 chérissait de manière
particulière sa mère Kella. Il aurait
vécu 125 ans. Malgré la célébrité du poète,
la famille Ben Khelouf vivait dans la
pauvreté totale. Le barde a été enterré au
douar qui porte son nom : Sidi Lakhdar (wilaya
de Mostaganem). Trop pauvre pour
entreprendre le pèlerinage, il eut
d'extraordinaires compensations. Il aurait vu en
rêve, quatre vingt-six- neuf fois, le Prophète
Mohamed, l'unique objet de son amour ! Qui lui a
même accordé une centième faveur : venir le
voir, avec ses dix compagnons, "dans la
réalité, et non plus en rêve" (felyaqda
la felmnan). Ainsi qu'il en avait fait le
serment dans le poème de deux cents vers qui
commence ainsi : Ya taj El anbya l-kram..
. Mohamed Bekhoucha rassembla 31 pièces du barde
qu'il publia, en 1985, à Rabat sous le
titre Diwan de Sidi Lakhdar Ben Khelouf.
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