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Kamel Messaoudi.
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MESSAOUDI
Kamel (né en
1961) - Interprète de chaâbi.
Né le 30 janvier
1961 à Bouzaréah, sur les hauteurs d'Alger, il
a grandi dans un quartier populeux de la
peripherie de la même cite, au sein d'une
famille modeste, entassée dans un appartement
exigu niché au douzieme étage. Au départ,
respectant la trilogie des demunis (s'en sortir
par le sport, le spectacle ou le trabendo), il
est attire par le football.Son père s'y
oppose et suite à de très bons resultats
scolaires préfère lencourager a aller
loin dans ses etudes. Kamel suit le
chemin du frère ané qui s'adonnait à la
musique et choisit la voie artistique.Ses débuts, il
les éffectue en 1974, lorsque membre de l'unja,
il monte un groupe chaâbi. Sa voix posée et
pathetique le fera vite remarquer, d'abord par
les gars du quartier, ses premiers admirateurs.
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A la tête d'une
nouvelle formation, il anime en 1978, fêtes de
mariages et de circoncision et son nom circule
avec de plus en plus d'insistance. II lui faudra
toutefois attendre 1985 pour tenter un essai
discographiquc qui ne sortira jamais car le
producteur décréta la mort du chaabi face à la
deferlante raï. Commercialisé sous forme de
cassette en 1990, il n'obtient aucun succès.
Deux
enregistrements suivront, mais la reconnaissance
tarde à venir.
En 1991, coup de
tonnene dans un ciel endeuille par la violence
ambiante: une cassette emerge: Echemaâ
(La bougie), recitée avec conviction sur le mode
sika sbania (flamenco), est un succès
dans lequel toute une jeunesse se reconnait.
Subissant l'influence à la fois de Cheikh el
Hasnaoui et de Dahmane el Harrachi , Kamel Messaoudi
commet Ah Ya Dzaîr, un vrai manifeste ou
le chaâbi renoue avec la réalité sans perdre
de sa poèsie.
- Très exigeant
envers lui-même, il choisit méticuleusement ses
sujets.
- II préfère des
chansons à thèmes et des paroles de choc qui
laissent des empreintes.
Appréciant aussi
bien Ezzahi que Georges Michael
ou Magda Roumi, il est conscient que c'est
grâce aux jeunes de sa génération tels Meskoud et Doumaz que le renouveau du
chaâbi devient possible.
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Sources :
"Dictionnaire des musiciens et interprétes
algeriens" de Achour CHEURFI
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