BOURAHLA M'hamed

BOURAHLA M'hamed (1918-1984) - Brillant Interprète de chaâbi..

Né le 8 février 1918 à Koléa, coiffeur, M'hamed Bourahla a eu dès sa plus tendre enfance, un penchant pour la musique, devenue sa véritable passion, encourage d'abord par son père également musicien, il bénéficia ensuite du concours d'Ali Biroune. Fascine par la magie du chaâbi, le charme de sa musique et l'incantation poétique qui parfumaient agréablement l'espace du quartier ou il est né, cheikh Bourahla prit le départ d'un parcours assez difficile. Jouissant d'une bonne réputation, il commença par constituer un répertoire au fil des soirées qu'il donna dans différentes circonstances à partir de 1946. Appréciant énormément le travail et la valeur du maître Hadj M'hamed El-Anka dans le chant chaâbi.

 
 

Bourahla trouva en lui un conseiller des plus précieux. Son passage à la radio en 1947 fut une révélation el les mélomanes les plus avertis découvrirent un cheikh digne de la noblesse du chaâbi. Après ces premiers succès, Bourahla est sollicité, un peu partout pour animer diverses fêtes, mariages, baptêmes, réceptions, etc. Il n'a jamais tenté d'imiter le style de tel ou tel chanteur, il a son propre genre avec lequel il arrive à convaincre, sa voix chaude, envoûtante, un Mandole qu'il maîtrise avec assurance et précision, ses Touchiates, Istikhbars. et qacidates sont exécutés magistralement. Il se rendit au Maroc ou il rencontra l'illustre poète Driss El-Alami qui le guida dans la voie de la poésie populaire Bourahla avait à son actif des passages à la radio et à la télé ainsi que des enregistrements des chansons de son répertoire telles que Yama dha sare. Ya hmama et une chanson sportive Nedjmâ Koléeîa dédiée au club de football local l'ESMK. Cependant, de toutes ses chansons, El-Meknassia avait sa préférence. Mourut en septembre 1984. Son Fils Sid-Ahmed a pris sa relève..

 

 

Sources : "Dictionnaire des musiciens et interprétes algeriens" de Achour CHEURFI


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