Glossaire
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- A
- Aïssaswi : Chant de
1a Confrérie Soufie fondée à Méknès
par Sidi Mohamed El-Hadi Bennaïssa (1451-l512).
Comporte différents styles dont le hendouci, rabahi, zendali, mdjered et le oulhassi pratiqué
surtout par la zaouia El-Djazoulia.
-
- Achwwiq : Provient
du terme chawq , chawqan , chawwaqa : remplir
quelqu'un de désir:
- Tachawwaqa :
désirer ardemment; musicalement,
c'est un récitatif fleuri déclamé avec une
majestueuse gravité en solo non mesuré, par les
femmes kabyles, et où la trame est fixée
d'avance, notamment par les impératives règles
nodales, et qui n'admet d'enjolivement qu'avec
modération.
-
- Açri :
Musicien moderne d'inspiration orientale (et plus
ou moins occidentalisé).
-
- Ahellil :
Séance musicale (berbère) au Gourara, répertoire
s'y appliquant: la forme ou talgha de l'ahellil
comprend:
-
- -a) Lemserreh ou
prélude instrumental joué par la flûte (bou-tamja) en senza tempo
afin de situer la tonalité générale du mode
choisi au chur, qui reprend en sourdine la
tonique, de sorte que le mode mélodique du chant
soit déterminé et l'accord de la masse chorale
réalisé; vient ensuite:
-
- -b)
achala ou 1er
balancement du chur rythmé sur un
mouvement large sur lequel le soliste chante en
alternance avec le chur, qui soit reprend
les strophes en réalisant un tuilage, soit tient
une pédale en ostinato et pour finir: c) le
chur seul chante le taneddih't ou coda
en ostinato (sur un rythme tribut à tempo doppio
par rapport au rythme achala) jusqu'à la formule
conclusive jouée par le flûtiste qui revêt la
signature du sentiment modal , formule
précédée et annoncée par le cri du soliste
(les différents genres dAhellil sont: tahouli, lahla, tezrou et bachchaw).
-
- Ahiha : Chant
responsorial de Femmes kabyles.
-
- Alawi : (ou alaoui): Danse chorégraphique
d'hommes de la région oranaise; forme et rythme
appartenant au rai.
-
- Alewen (les) :
Chants antiphoniques de femmes
touaregs ou le chur reprend chaque
vers chanté par le soliste avec un tuilage, et
ou la ganga, percussion, joue le rôle de
colorateur sonore plutôt que le rôle d'une
partie rythmique proprement dite, c'est un chant
de mariage.
- Araq
: Mode
citadin.
- Aroubi
: Vocalisation
improvisée dans le répertoire populaire
citadin; récitatif sur un rythme libre dans la
musique bédouine.
-
- Awhid :
(awi); Chant de
moisson kabyle.
- Ay-Ay :
ou ayti: Dans
la musique bédouine, partie à mouvement ad
libitum parlando; cette partie monodique
mélismatique intégré ou alterne avec un
parlando; cette partie permet le naqch qui
consiste a sculpter les mots, en mettant en
action les personnages et en exploitant un timbre
vocal particulier à chaque personnage.
-
- Ayti
: Se dit de la musique auressienne de type ayta et ay-ay.
-
- Azriyya
: Chanteuse
- danseuse (et courtisane) dans la région des
Hauts - Plateaux.
- B
- Babouri : Mode mélodique de la
musique bédouine.
-
- Bachraf
: Ouverture instrumentale
de la musique citadine caractérisée par
l'emploi de modulations et servant a introduire
la Nouba des Nqlabat; rythme
binaire 2/4. Bachraf sika: Appelé
aussi araysi (de
mariage).
-
- Badaoui
: Chant bédouin; rai - badoui: rai bédouin rural.
-
- Baldi (chtah): Danse de femmes en
Kabylie.
-
- Banga
/ Ganga : Daff circulaire
a deux membranes chez les Diwan
de Biskra, se dit
du tbal ordinaire
à 2 peaux; chez les zénètes il est
aussi dit tabla.
-
- Barrah
: Hérault
qui entonne les louanges des spectateurs (après
une offrande aux musiciens), lors d'un concert de
musique populaire.
-
- Barih :
'Crie au public',
chant antiphonique de travail ponctuant le choc
des outils des cultivateurs sahariens.
-
- Baroud : 'Fantasia'.
-
- Baroudi
: Musique
accompagnant la fantasia.
-
- Barwal : Pièce
vocale du répertoire classique à Constantine.
-
- Barwali
: Rythme usité dans la
musique chaâbie et le
chant de la qacida. Rythme à
contre temps et qui n'est que la version ternaire
du goubbahi. Il peut
être considéré comme la base du haddawi. Barwali
Msamma'a: Barwali très
personnalisé par les femmes.
-
- Bendir :
(plur. bnadir): Tambour
circulaire à une membrane, muni ou non d'un
timbre ou chanterelle. Le bendir est
l'instrument par excellence qui accompagne (sauf
dans les confréries noires) la plupart des
séances de danse extatique.
-
- Btaîhi
: Mouvement étendu;
deuxième mouvement vocal de la nouba classique.
-
- Bouqala
: Chants de divination
interprétés par les Jeunes filles, en âge
dêtre mariées, en vue de connaître ce
que leur réserve l'avenir; composition poétique
récitée à l'occasion de ce jeu de société.
- C
- Chaâbi :
Genre musical récent constituant une synthèse
des formes locales et de formes étrangères à
la région d'Alger.
-
- Chakwa
: Cornemuse
à 2 tuyaux (percés de 5 trous chacun) et se
terminant par 2 pavillons en cônes usitée
surtout dans la région d'El - Oued (Souf).
-
- Chamali
: Mode
rythmique des karkabou à Laghouat.
-
- Charqi
: Genre de musique d'influence
égyptienne; mode rythmique des karkabou de la
communauté soudanaise de Laghouat.
-
- Cheb :
'Jeune', par extension jeune chanteur du pop -
raï par opposition au cheikh.
-
- Cheikh :
Titre honorifique attribué en guise de
reconnaissance à l'autorité du chef -
d'orchestre et par extension aux plus grands
interprètes des genres chaâbi et
andalou.
-
- Cheikha
: Musicienne ou chanteuse.
- D
- Dakhla
: Première partie d'une sanaâ ou d'un istikhbar.
-
- Deff :
Tambour carré a deux membranes (qu'on
entrechoque en dansant).
-
- Derbouka
: Percussion en terre cuite
recouverte d'une membrane.
-
- Dhil : Mode
mélodique citadin.
-
- Dirani :
Danse des karkabou en Ahaggar
-
- Drabki
: Joueur de derbouka.
- F
- Fhal :
Petite flûte oblique (plutôt en métal en
Kabylie) en roseau du littoral.
-
- Fkirat :(ou fiqirat):
Chanteuses de poèmes religieux.
-
- Frach
: Deuxième partie d'un istikhbar.
- G
- Gabli : 'Vent
du Sud', mode mélodique dans le jeu de la
gasba.
-
- Gallal : (ou guellal):
Cylindre en terre cuite ou en tronc d'agave, à
l'extrémité duquel est tendue une peau de
chèvre munie d'un timbre, d'une double
chanterelle; instrument rythmique de base
de la musique raï.
-
- Gasba : Flûte
oblique en roseau; la plus petite a 7 trous (de
30 cm), dite jawwaq ou chabbaba, la
flûte a 6 trous (de 75 cm); la plus grande est
dite sudassi; la
flûte a 6 trous du Sud (de 50 cm) est dénommée
gueblia; la
flûte a 5 trous (de 38 cm) est celle dite du Meddah; la
flûte touareg a 4 trous (de 60 cm) se nomme
zammara; la
flûte du Gourara tamja (de 60
cm) possède 6
- trous
dont l'un sur la face inférieure.
-
- Gassab : (plur. Gassaba
ou gssasba):
Joueur de gasba' ou orchestre de flûtes.
-
- Gharnati
: Répertoire classique de
Tlemcen.
-
- Ghaîta : (ou zorna):
Hautbois.
-
- Ghayyat
: Joueur de
ghaîta.
-
- Ghrib :
Mode mélodique citadin; noubat
El Ghrib.
-
- Ghribat El
Hsin : Mode mélodique du
répertoire classique.
-
- Glayli : Joueur
de Gallal.
-
- Goubbahi : Mode
rythmique (binaire) citadin (très usité dans la
musique chaâbie).
-
- Goumbri : Luth
a deux (de la musique populaire profane) ou a
trois cordes (de la musique populaire sacrée)
auquel on adjoint une lamelle de fer-blanc (aux
anneaux cliquetants) qui s'enfonce au sommet du
manche, utilise uniquement pour les airs sacrés
des séances de transe de possession des
confréries noires.
-
- Gouwwal
: Poète - chroniqueur.
- H
- Hadda
: Le poème melhoun comprend
deux types de strophes qui s'alternent: la hadda qui
exige le retour à la rime principale et qui
constitue une sorte de 'refrain', et le frach qui
change de rime librement.
-
- Haddawi
: Rythme ternaire compose
dont la cellule est un 3/4 ou 2+2+2 et la
deuxième 6/8 ou 3+3, ce qui donne l'impression
d'un syncope à l'audition; cycle 12/8.
-
- Hadhra
: 'Présence', 'réunion',
cérémonie de danse extatique des confréries,
impliquant notamment des chants laudatifs à
caractère religieux comprenant des séquences
chantées alternant avec des évocations (hizb)
déclamées et des séquences de dhikr avec le jadhb.
Hadhouri (ou wahrani): Genre
musical citadin d'Oran.
-
- Halqa : Cercle
(el djadhabine, des danseurs de transe ou) de
musiciens.
-
- Hawch
: Genre musical et
chorégraphique (mixte) dans le centre - ouest
algérien et qui se rapproche de l'ahwach
marocain.
-
- Hawfi : Chant
de jeunes filles jouant la balançoire ou se
récréant à la campagne (de Tlemcen surtout).
-
- Hawzi : Style de
répertoire considéré comme intermédiaire
entre la musique classique et la musique
populaire et fondé sur l'articulation
simultanée de ces deux musiques. La nouba
hawzie commençant par un istikhbar, suivi
d'un chant à rythme binaire (bachraf ou
goubbahi), puis d'un rythme 5/4 caractérisé par
le déhanchement, tharwila, et se termine par le
rythme ternaire khlass.
-
- Hazzab :
Chantre, lecteur du Coran, ou
chanteur de litanies.
-
- Hchaîhi
: 'Amateur de
musique', jouisseur de plaisirs sensoriels.
-
- Hilala
: Dhikr.
-
- Hsin
: Mode mélodique citadin,
nom de la corde aiguë de la kouitra, note
'mi'.
- I
- Iffarahen
: 'Ceux qui
suscitent la joie' troubadours en Kabylie,
tambourinaires.
-
- Imzad :
Vièle à une corde; répertoire
qui s'y applique en Ahaggar.
-
- Inchad :
Récitatif fleuri non mesuré,
chanté en solo, dont la trame est fixée
d'avance et n'admet d'enjolivement que dans les
cadences (à Tlemcen) comme Achwwiq
kabyle.
-
- Isara : (ou Aisara): Danse de
bâtons en Ahaggar.
-
- Istikhbar : Prélude vocal et
instrumental du répertoire citadin, mélodie qui
'rappelle les souvenirs délicieux d'une nuit
d'amour et de folie ravie à la course insensée
du Temps.
-
- Izli
: (izlan) : Strophe (s), Azalaw
(izelwan) : unité (s) rythmique (s); Asefrou
: poème (en Tamazigh).
- J
- Jawwaq
: Petite flûte oblique en
roseau.
- K
- Kalam el
djed : Chant
sérieux ou religieux.
-
- Kalam
el hazl : Chant
plaisant ou profane.
-
- Kalam
el melhoun : Poésie
mise en musique, vocalisée; poésie chantée en
prose.
-
- Kamanja : Violon.
-
- Kamanjati
: Ou Kmendji,
Violoniste.
-
- Karabila :
Danses des tromblons à Relizane aux sons
des ghaîtas et des tbels,
-
- Khalkhal : (at): Bracelets
de pieds que font tinter les danseuses.
-
- Khlass
: Final, mouvement final de
la nouba classique chanté en chur. Ce
khlass exclut toute manifestation soliste; rythme
6/8.
-
- Kouitra
: Luth a quatre double
cordes et à accord embrassé permettant le jeu
de sauts d'intervalles de sixte et septième.
- L
- Lemssereh
: Prélude instrumental de l'ahellil
au Gourara.
- M
- Maddah :
Chanteur et flûtiste itinérant.
-
- Madh :
Apologie chantée.
-
- Madih : Panégyrique,
chant laudatif et religieux, louange du
Prophète.
-
- Mahdjouz : 'Retenu,
'réservé', chant Retenu par opposition au
scandé; genre musical citadin à Constantine, moins
scandé que le Zendali.
-
- Malouf : 'Habituel,
musique classique profane de l'Est maghrébin à
partir de Constantine.
-
- Mandole :
Grande mandoline.
-
- Marthiya
: Elégie.
-
- Mawwal
: Romance, mode mélodique
de la musique citadine; note 'do'.
-
- Maya :
Mode mélodique classique (mode de
crépuscule).
-
- Mçaddar : 'Majestueux',
'de premier rang', mouvement large; premier
mouvement vocal de la nouba, rythme qcid
ou mourabbaâ.
-
- Mchat
: Chant nuptial
accompagnant l'activité des 'coiffeuses -
maquilleuses'.
-
- Mouachchah
: Genre
poétique obéissant à la structure métrique
post - classique et régi par la convention des
dispositions strophiques.
- N
- Nachid
: Récitatif chanté.
-
- Nayli :
Mode rythmique, danse des Ouled
NaîI.
-
- Ney : Flûte
oblique en roseau, gasba
employée dans la musique citadine.
-
- Nouba : Polysémique, le terme
exprime les idées de 'tour de rôle',
d'alternance' et par analogie, une suite
duvres réunies selon une ortdonnance
convenue.
-
- Nouba
achwi : (du soir):
Nouba du mode
raml.
-
- Noubat
el Inqilab : Comprend
un bachraf ou tanbar, un istikhbar, un koursi suivi
d'une série d'inqilabat.
-
- Noubat
es-skat : Suite de
silences ou suite du bachraf 'ajmi.
-
- Noubat
as - Soultane : Nouba du Sultan, c'est
le tchanbar araq.
-
- Nouriat
at - Toubou : Nouba ou sont
passes en revue tous les modes classiques selon
l'ordre de leur tonalité; suite composée de
tous les modes.
- O
- Oud
: Luth.
-
- Oud arbi :
Luth maghrébin a quatre double cordes.
-
- Ourar
: 'Jeu'; séance
musicale de femmes kabyles.
- Q
- Qacida
: Poème monométrique ou
isométrique à rimes uniformes; répertoire de
musique bédouine; genre musical bédouin qui se
compose;
-
a) d'un tachrih ou
commentaire dit;
-
b) d'un ay-ay ou les
vocalises, sur un bourdon de flûte, alternent
avec des soli d'une flûte qui, elle même, est
soutenue par le bourdon d'une autre flûte (celui
évoque réellement le bourdonnement d'un essaim
d'abeilles et la voix change de registre selon le
contenu sémantique des vers);
-
c) et enfin, d'un raqs, partie
rythmée (destinée à la danse).
-
- Qafla
: 'Cadence' interne ou finale; coda : phase
clôturant l'istikhbar.
-
- Qanoun
: Cithare sur
table.
-
- Qarqabou : (ou Karkabou): Danse
de la communauté soudanaise ou les danseurs
s'accompagnent eux-mêmes de crotales et de
tambours de différents timbres ou tonalités;
chantent en alternance avec un soliste.
-
- Qcid :
Rythme de musique classique du mouvement Mçaddar
- R
- Rabab :
(ou R'beb): Vièle
à deux cordes.
-
- Rachqa
: Offrande d'argent d'un
spectateur à un musicien ou à une danseuse.
-
- Raml
el 'achiya : Mode
mélodique du 'soir'; mode citadin.
-
- Raml
el maya : Mode mélodique
citadin.
-
- Raqç :
(ou chtih): Danse
(profane); partie rythmée d'une qacida; pour la
danse extatique, on dit idjdhab ou touba selon le
cas.
-
- Raï
: 'Opinion', répertoire de la
région oranaise, joue par deux gasba ou
flûtes, un Gallal et un tar; le raï
est chanté presque en rectotono orné et en
isorythmie; le timbre de la voix avec toutes ses inflexions
reste d'une richesse singulière, le pop - raï
', c'est le nouveau rai' des jeunes avec
- l'introduction
du synthétiseur, de la boite à rythme et du
play-back.
-
- Rbeybi
: Vièliste.
-
- Roubbani : Mode rythmique chez les
Aïssaouas.
- S
- Sabah
el arous : Bachraf
Zidane.
-
- Sabiba
: Genre musical (et
chorégraphie) particulier à Djanet
(Ajjer).
-
- Sa'daoui
: Danse mixte chez les
tribus des Ouled Naïl d'où
elle est originaire.
-
- Sahraoui : Chant bédouin en
général et la qacida en particulier.
-
- Sanaa
: 'uvre d'art'
élaborée; répertoire des Noubat à Alger.
-
- Snitra :
Mandoline.
-
- Sraoui : Mode mélodique
de la qaçida.
-
- Sroudji
: Mode mélodique de la qaçida.
- T
- Taba'a
: 'Caractère',
'tempérament', mode musical.
-
- Tabbal :
Tambourinaire.
-
- Tabl /
Tbel : 'Grosse
caisse', tambour a double membrane.
-
- Taggerabt : Ahellil
ayant lieu dans un espace intérieur lors d'une
fête intime et ou l'accompagnement du bengri se
substitue a celui de la tamja et ou le
phonolithe joue son rôle de percussion de sorte
qu'avec un même temps (que l'ahellil) le rythme
apparaisse deux fois plus rapide.
-
- Tahwif
: Action de chanter le Hawfi.
-
- Tahwila : Forme
et rythme de la nouba hawzi.
-
- Tagallalt
: Petit Gallal au Gourara.
-
- Tajwid : Récitation artistique du
Coran.
-
- Tamja
: Flûte de 60 cm a 6 trous.
-
- Taqçira
: Danse chorégraphique
d'hommes (munis de bâtons) au rythme de la ghaîta, tbal etc. à Ghardaia.
-
- Tarab : Réaction
émotionnelle consécutive à l'audition
musicale; extase ou enchantement magique ou la
sensibilité psychique ou affective atteint la
quintessence.
-
- Tariqa
: Voie initiatique; en
musique désigne l'ensemble des faits
conventionnels qui se rattachent a l'univers d'un
mode ou d'un style.
-
- Tarrar : Joueur de tar.
-
- Tazammart
: Flûte a
4 trous chez les Touareg; répertoire de cet
instrument.
-
- Tazenghereth
: Forme musicale chantée
en Ahaggar, par un
ou plusieurs solistes chantant, en alternance ou
en même temps, des parties distinctes soutenues
de façon ininterrompue par un double
accompagnement choral (femmes et hommes) et
caractérisée par la variété des timbres
vocaux et des battements de mains en l'absence de
tout instrument.
-
- Tharwila : 'Déhanchement',
partie la plus caractéristique du genre hawzi; rythme
5/8.
-
- Tindé : 'Mortier' - pour piler le
mil - recouvert d'une peau accompagnant certains
chants touareg; par
extension, tindé désigne une forme musicale (en
Ahaggar) ou le
chant responsorial comprend une soliste et un
chur qui, soit l'accompagne d'une pédale,
soit chante en alternance avec un léger tuilage
vis a vis du chant solo.
-
- Tizammarin :
Clarinette double.
-
- Touchia : Ouverture
instrumentale enjolivée.
-
- Touchia
el kamal : (ou 'complète'):
C'est la touchia du mode Hsin qui ouvre
la série des Nqlabat.
-
- Touchiat
el Inçirafat
: Désigne à Tlemcen les
touchiat des inçirafat: Hsin; Sika; Ghrib; Rmal al
maya; Santour; Kamandja; Mouwwal et Dhil.
- W
- Wahrani : Genre
musical oranais; mode
rythmique 4/4.
- Z
- Zaghrada :
(zagharit, tlawliw, aslawlaw): You - you.
-
- Zadjal : Du
verbe zadjala; zadjalan qui
signifie émouvoir; genre poétique
(constantinois surtout).
-
- Zammara
: Petite clarinette double.
-
- Zandali : Chant de danse; musique
populaire de Constantine.
-
- Zarda :
(ziara, waada): Fête tribale (et ou
maraboutique) et annuelle impliquant le rite
sacrificiel, le repas pris en commun autour d'un
sanctuaire, ainsi que la musique et la danse.
-
- Zefafnia : Terme
désignant les musiciens au Touat.
-
- Zidan : Mode mélodique
classique.
-
- Zorna :
Voir ghaîta.
-
- Zornadjia
: Joueurs de zorna;
tambourinaires a composantes de zorna.
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